Good morning Cuba (début, suite et fin)!

Good morning Cuba !

Nous sommes actuellement au Pérou mais n'ayant pas eu d'accès Internet pendant notre séjour, nous postons notre périple avec un peu de retard!

BONNE LECTURE !!!

Arrivés à La Havane à 16h45.

Pas de monnaie cubaine en poche, ni d’hôtel réservé…

Nous prenons un taxi pour nous diriger vers le centre de La Havane. Il nous aide à trouver une banque et un hôtel. Super sympa le type !

Une fois l’hôtel trouvé, à savoir que nous ne payons pas cher mais bon, ça se comprend étant donné la chambre : les poignées de porte tiennent à peine, pas de débit dans la douche, la porte d’entrée qui a un peu de mal à se fermer… mais bon, en même temps, ils acceptent qu’on ne les paie que le lendemain.

Nous sortons, avec nos 5 pesos cubanos en poche. Eh oui, le taxi ne nous a pas trouvé de banque mais seulement une « casa de cambio ». Nous avons juste pu échanger nos quelques euros pour le payer. Pas de banque HSBC, pas de guichet de retrait, pas d’Internet… pas facile, facile.

Nous faisons une petite balade près du Malecon mais nous nous dirigeons ensuite vers le quartier de La Habana Vieja. On se fait alpaguer par un Cubain, relativement âgé et surtout alcoolisé..., qui nous dit adorer la France et vas-y que je te serre dans mes bras… On s’échappe vite !

On se fait ensuite de nouveau alpaguer par un serveur de resto. Il nous emmène vers son resto, mais nous lui faisons comprendre que nous n’avons pas d’argent et que nous cherchons une banque. Le filou nous emmène vers la seule banque ouverte jusqu’à tard le soir !

Du coup, nous passons la soirée dans son resto et ce fut bien sympathique. Petit concert pour l’ambiance, mojito y cuba libre, fruits de mer…

Il se propose de nous faire visiter la ville, de nous aider à trouver une voiture à louer, etc… très serviable mais peut-être un peu intéressé…

Il emmène Roro dans une petite casa, acheter un cigare, à super bon prix ! Nous nous rendrons compte au cours de notre séjour que c’était une belle arnaque ! :p

Mojito les filles ! ;-)

Une fois partis du resto, nous nous arrêtons écouter un peu de musique sur la route et là, nous nous faisons interpeler par un étudiant en médecine qui veut nous faire découvrir le vrai Cuba ! (et qui veut se faire payer des verres à l’œil…). Il nous emmène vers la maison de la fille de Fidel Castro puis vers le Social Buena Vista Club.

Bon, c’était sympa, on a quand même réussi à récupérer quelques combines pour notamment louer une voiture. Mais une fois de plus nous nous rendrons compte par la suite que nous nous sommes faits avoir comme des bleus…

Bon, au moins, nous voilà parés pour la suite et prêts à ne plus nous faire avoir !!!

Il est 23h passées. On vient de rentrer à l’hôtel. Pas de débit dans la douche, un insecte à moitié agonisant dans la salle de bain, deux lits jumeaux, une chaleur assez étouffante malgré la clim’…

Bienvenidos en Cuba… A suivre…

Mardi 9 juillet :

Nous avons prévu de nous rendre à l’ambassade de l’Inde afin de faire nos visas. Nous marchons une bonne heure et demie, jusqu’au quartier Vedado.

A l’ambassade, nous sommes gentiment accueillis mais on nous fait comprendre qu’il est trop tôt pour faire le visa et que nous aurons largement le temps de le faire en Australie ou en Thaïlande. Nous voilà rassurés !

Nous partons alors en quête d’une voiture de loc.

Notre but initial étant de visiter l’Ile et d’éviter de rester trop longtemps à La Havane qui ne nous enchante que moyennement.

Une fois la voiture trouvée, nous longeons le Malecon, avenue du bord de mer de 8 kms.

El Castillo de los 3 Reyes del Morro

Monument Maximo Gomez

Le Malecon

Le soleil cogne toujours aussi fort, les Cubains se baignent dans des petits « bassins naturels » formés dans l’océan. Les bâtisses longeant l’avenue sont en restauration malheureusement…

Quelques vieilles voitures américaines

Certains immeubles, voire les 3/4, sont délabrés

Un vendeur de caramelos

Le soir, nous découvrons avec plaisir une autre facette de La Havane : Le Capitole, l’Opéra, etc…

Nous avons tout de même hâte de quitter La Havane pour découvrir d’autres paysages !

La Havane est plutôt sale comme ville, cela ne sent pas très bon et les Cubains sont assez envahissants…

L'autre versant de La Havane

La Place de la Révolution

Les Cubains vouent un certain culte au Che

Le Capitole

Mercredi 10 juillet :

Clés de voiture en main, après quelques galères bancaires, nous quittons hâtivement La Havane et nous dirigeons vers Varadero, station balnéaire la plus célèbre de l’île, réputée pour ses 18 kms de plage de sable blanc et d’eau turquoise !

Varadero nous rappelle Cancun mais avec un peu moins de population. Nous y croisons quand même beaucoup de touristes, notamment des Québécois !

C’est un vrai petit coin de paradis (enfin, le côté plage surtout car une bonne partie de la péninsule est en travaux…).

Nous reprenons goût à notre voyage !

Nous tentons de trouver une chambre dans l’un des majestueux hôtels bordant la plage mais peine perdue, nous sommes hors budget !

Nous finirons par trouver un petit hôtel dans le centre-ville.

Nous sommes en pleine période touristique, la vie à Cuba est relativement chère…

Il va falloir se serrer la ceinture !

Nous retrouvons nos amis les lézards, à la grande joie de Roro!

Varadero et sa plage paradisiaque

Jeudi 11 juillet :

Nous décidons de profiter de la magnifique plage de Varadero au petit matin, cela va d’ailleurs se prolonger jusqu’à la fin d’après-midi puisque le soleil tape fort et que nous n’avons pas forcément envie de reprendre la route de suite. Nous nageons avec les méduses, et quelques poissons égarés.

Nous profitons du centre de Varadero qui est assez animé entre marchés artisanaux et petits restos ! J

Vers 17h, nous partons pour Santa Clara, sans savoir exactement combien de kilomètres nous avons à parcourir. Nous essuyons un gros orage tout au long du trajet, au son de Voyage, Voyage de Desireless (version musicale) à la radio Cubaine ! Nous arrivons enfin à Santa Clara, 3h30 plus tard. Nous faisons une petite pause dans la première « cafeteria » que nous trouvons, une plâtrée de pâtes pour moi, une pizza pour Roro. Et là, c’est le drame ! Nœuds dans le ventre pour ma part... C’est la gastro de Cuba (qui ne me quittera pas pendant 2 jours, c’est bon pour le régime ça !) !!! Roro avait pris les devants, l’eau, même mélangée aux pilules purificatrices, lui a été fatale ! Alors que nous tournons dans le centre-ville à la recherche d’un hébergement, nous sommes poursuivis par un homme à vélo qui nous tend une carte puis nous mène vers un « hostal ». Propriétaire très gentille, le gars à vélo aussi, la chambre un peu kitsch mais grande, avec un grand lit, une grande salle de bain, une douche qui fonctionne pour 20€ ! On prend !!!

Station essence en plein milieu de nulle part : désolé pas de gasoil !

Promenade matinale d'un monsieur avec chien et cochon

Notre jolie chambre !

La Place principale de Santa Clara

Un bus scolaire?

Vendredi 12 juillet :

Après un petit déjeuner copieux chez Sylvia, nous nous dirigeons vers un point Internet afin de jeter un œil à nos mails et surtout rassurer nos familles.

Internet est installé sur l’Ile que depuis début juin et seulement dans quelques agences… difficile donc de mettre à jour le blog ! On se rattrapera à notre retour à La Havane !

Petit tour dans la ville de Santa Clara où un Cubain d’une soixantaine d’années nous aborde gentiment pour nous conseiller sur notre circuit, et pour finalement nous demander 2 pesos. Ce que nous lui refuserons gentiment ! Ca suffit les arnaques !!! Puis, nous partons à la recherche du musée « Mémorial » d’Ernesto Che Guevara, non sans mal ! Entre-temps, un énorme orage s’abat sur Santa Clara !

Petit tour au musée du Che, qui est effectivement plus un mémorial qu’un musée puisqu’il présente des objets lui ayant appartenu, des photographies, mais au final, ne nous apprend rien quant à la raison pour laquelle le Che est passé de médecin à guérillero ! De quoi éveiller notre curiosité !

Donde es el Museo del Che???

Inondations suite à l'orage

Romain Guevarra

Le Che

Un biquette boy

Viva la Polucion ! (à défaut de viva la revolucion!)

Socialisme, révolution, lutte : des mots clés à Cuba

Notre hôte, Sylvia

Nous reprenons la route vers Trinidad (à 80 km). Nous mettons 3h… mais au final, ce fut une route très «agréable ». Bon, malheureusement, la pluie nous a accompagnés une bonne partie du trajet mais nous avons eu la chance de découvrir un paysage des plus surprenants : des vallées de verdure, de cocotiers, des routes sinueuses, des chemins de terre, des trous et des bosses, des animaux tels que cochons, chèvres, chevaux, de ci- de là de la route, etc… Un 4*4 nous aurait bien été utile !

Nous arrivons donc à Trinidad après l’avoir aperçue du haut du mirador. La ville, reconnue patrimoine de l’humanité, est très belle. Il fait beau de nouveau. Nelson, connaissance de Sylvia, nous attend à l’entrée de la ville pour nous accompagner jusqu’à notre hébergement, des plus sympathiques une fois de plus. Nous mangeons comme des rois : langouste, mojito y cuba libre… après nous être baladés dans la ville, très colorée, très belle de par ses bâtisses coloniales. Cela nous change de La Havane ! Petit tour à la Casa de la Musica dans la soirée où se déroule un petit concert et où quelques danseurs s’adonnent à leur passion, la salsa.

Vue de Trinidad du haut du Mirador

Couvent San Francisco

Les rues de Trinidad, multicolores :-)

Un délicieux repas chez Nelson

Samedi 13 juillet :

Nous avons dans l’idée d’aller faire un tour à la plage de Trinidad, mais le temps est plus qu’incertain. Nous partons donc vers le petit centre-ville où se trouvent quelques musées (1 CUC l’entrée, ce n’est pas cher payé mais ça ne vaut pas vraiment plus !). Nous visitons un musée puis décidons de nous balader dans les rues de cette jolie petite ville. Mais bientôt, la pluie se met à tomber… Nous prenons la voiture et quittons Trinidad, avec une adresse de logement en main pour Cienfuegos. Merci Nelson !

Arrivés à Cienfuegos en début d’après-midi et après avoir déposé nos sacs chez Olga, nous partons à la découverte de la ville, via le parc José Marti autour duquel s’organise le centre historique de la ville. De très beaux bâtiments entourent le parc, nous longeons ensuite le Malecon mais étant en petite forme physique, nous faisons demi-tour et optons pour la voiture afin de poursuivre la balade.

Nous sommes quelques peu déçus de Cienfuegos, surnommée "La Perla del Sur". Nous trouvons la ville sale, le temps n’est pas au top et du fait de ne pas avoir Internet, nous passons à côté de certaines choses qui en auraient certainement valu la peine. Ce soir, concert sur la place principale. A suivre… 

Le Théâtre Thomas Terry

Where is Vava?

Cathédrale de La Purisima Concepcion

Un arbre immense!

El Palacio del Valle

La Maison aux Pélicans

La Punta, où se baignent les Cubains...

Des vendeurs d'ail !

Dimanche 14 juillet :

Nous quittons Cienfuegos et retournons rapidement à Santa Clara récupérer le câble de l’Iphone que j’ai oublié chez Sylvia… Heureusement, il n’y a qu’une heure de route ! Elle nous accueille chaleureusement et nous donne par la même occasion d’autres adresses d’hébergement pour nos prochaines destinations : Vinales, Pinar del Rio et La Havane.

Nous passons la journée sur la route. Eh oui, nous avons bien dû faire 600 kms pour rallier Cienfuegos à Vinales ! Nous croisons toujours autant de vaches, chevaux, chèvres, cochons sur le bord des routes… ainsi que des voitures ultra polluantes, des  « collectivos » blindés ou encore des vendeurs d’ail, oignons, fromage qui se mettent en plein milieu de la route pour vendre leurs marchandises ! Ça c’est Cuba ! Vinales est classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Elle est située au cœur d’une vallée, ponctuée de mogotes.

Le logement chez Ignacio, recommandé par Sylvia, est malheureusement complet. Des touristes allemands ont été plus rapides que nous ! Celui-ci nous emmène donc chez son frère (enfin son frère, pas sûr… ils sont tous frères et sœurs là-bas !), Bernardo, chez qui nous aurons une petite chambre indépendante avec vue sur la vallée. Que demander de plus ! Ah oui je sais… le soleil peut-être ? Car nous sommes arrivés sous un ciel orageux et depuis il pleut comme vache qui pisse !!! Dommage, un concert était prévu dans le petit centre-ville. Nous attendrons que la pluie se calme car la faim se fait sentir ! Et sinon, programme de la matinée : balade à cheval à travers la vallée. Une première pour Roro !

Los Collectivos

Un vendeur de fromage!

Les Mogotes

Vue de notre chambre

Elle n'est pas belle la vie?

Le voisinage!

Lundi 15 juillet :

Nous profitons que la pluie ait cessé afin de sortir grignoter un morceau. Nous tombons sur un petit resto « El Olivo », cuisine méditerranéenne. Du monde dans le resto, des prix abordables, nous entrons ! Malheureusement, Roro est loin de s’être régalé avec son hamburguesa (sans pain !). Après 2 bouchées, impossible de finir l’assiette. Pour ma part, les pâtes au fromage étaient très bonnes ! Concert annulé par contre. Petite balade digestive puis retour chez Bernardo ! Le lendemain, une balade de 4h à cheval à travers les mogotes nous attend !

Après un bon petit-déjeuner (bah oui, il faut des forces !), nous rencontrons Pipo J qui nous emmène auprès des chevaux. Je grimpe la première sur ma jument « Zabrossa », Roro grimpe sur « Uzmo ». Et le voilà à partir en contre-sens, sans savoir comment faire pour arrêter le cheval qui se dirige vers un étang ! Bonne tranche de rigolade.

Une fois remis sur le droit chemin, nous voilà partis sur des sentiers de glaise ou d’argile, de gadoue orangée… Le paysage est extraordinaire ! Il n’y a qu’à voir les photos pour s’en rendre compte. Nous croisons des « paysans » qui cultivent le riz, des producteurs de tabac. Nous nous arrêtons d’ailleurs dans l’une des petites cahutes où ils font sécher le tabac pour la confection des cigares. Le « campesino » nous explique qu’il faut environ 1 année pour confectionner un cigare : 3 mois pour cultiver le tabac, 4 mois pour le faire sécher, une première période de 45 jours pour le laisser fermenter, et une autre période de 45 jours de fermentation avec du miel, de la cannelle, etc. Nous repartons avec notre petit ballotin de cigares ! Nous nous dirigeons ensuite vers une piscine naturelle, où nous dégustons un mojito et un coco loco ! Et puis c’est l’heure de repartir ! Pipo lâche les rênes d’Uzmo, Roro devient un véritable caballero et le fait bien rigoler ! Nous rentrons, prenons une bonne douche, rencontrons des Français qui prennent notre place chez Bernardo, partons jeter un œil au « Mural de la Prehistoria » puis prenons la route vers Pinar del Rio.

Le séchage du tabac

Une bouteille de rhum dans une motte de tabac

Bah oui! faut bien essayer avant d'acheter!

Travaux dans les rizières

Une piscine naturelle

Pause Coco Loco!

Yihhh Hah!

La Chevauchée fantastique!

Mural de la Prehistoria

Sylvia nous a laissé une adresse à Pinar, malheureusement, le logement est pris. Nous sommes donc re-dirigés chez un ami où nous négocions chambre, repas et déjeuner. Nous sommes devenus des pros de la négo ! Nous partons ensuite en quête d’une banque car nous n’avons plus un peso en poche ! Nous y passerons 1 heure et demie… à savoir que c’est une vraie catastrophe que le système bancaire à Cuba ! Nous avions prévu de faire une petite balade dans la ville ainsi que quelques courses, mais la ville est morte… retour à la casa !

Mardi 16 juillet

Le lendemain matin, nous partons visiter la fabrique de Guayabita de Pinar, un alcool à base de petite goyave. La visite est très rapide, 5 minutes montre en main ! Nous dégustons un verre de cet alcool puis repartons ! Il n’y a pas grand-chose de plus à voir à Pinar del Rio. Nous partons donc vers Soroa et Las Terrazas, sur la route de La Havane. A Soroa, nous gravissons un chemin boueux et sinueux pendant une bonne demi-heure en plein cagnard afin d’observer un panorama verdoyant et vallonné. La descente sera plus facile ! Il est également possible de voir une cascade mais une fois de plus, l’accès est payant. Nous préférons donc poursuivre notre chemin. A Las Terrazas, nous cherchons la cascade San Juan, dont nous finirons par trouver l’accès mais sous une pluie torrentielle et un orage déchaîné ! Nous faisons donc demi-tour afin d’éviter de nous retrouver coincés sur la route ! Nous attendons que l’orage cesse puis repartons vers La Havane… Après mûre réflexion, et dans le but de passer une bonne fin de séjour à Cuba, nous allons acheter des billets de bus pour le lendemain direction la plage de Varadero (eh oui, nous rendons la voiture demain). Espérons qu’il ne pleuve pas ! 

Petite note laissée par une précédente locataire : Le monde est petit!

Casa de Garay

El Salto de Soroa

Las Terrazas, pôle éco-touristique

Pauvres petits singes... :(

Mercredi 17 juillet

La maison où nous avons dormi la nuit dernière laissait un peu à désirer. Au moment de prendre la douche, on nous explique son fonctionnement : déjà ouvrir le robinet puis mettre l’électricité (les plombs se trouvent dans la douche…) afin d’avoir de l’eau chaude. L’installation est super dangereuse ! Roro, non sans appréhension, passe le premier, pas d’eau chaude (enfin, il faut dire qu’il a fait le processus inverse et a fait exploser le pommeau…). J’appelle donc la maîtresse de maison qui nous dit qu’il ne faut pas faire couler l’eau trop fort pour avoir de l’eau chaude… mais après quelques essais, elle se rend elle-même compte que l’eau chaude n’arrive toujours pas. Sympa la douche froide ! Elles ont quand même la gentillesse de me faire chauffer de l’eau pour ma douche. Roro, en vrai guerrier, la prendra froide (à savoir quand même que nous nous sommes pris chacun une petite décharge…). Mercredi matin, nous allons rendre la voiture que nous avons louée et partons vers le terminal des bus (à environ 1h de marche) chargés comme des bœufs (environ 20 kg sur les épaules) sous 28°. Mais quel plaisir de prendre ce bus, quitter la Havane et passer nos derniers jours à Varadero. Quoique, après avoir tourné quelque peu afin de trouver un logement (et oui, c’est la haute saison !), un gros orage éclate et là, ben pour changer, il pleut ! J

Après une petite sieste bien méritée, et une fois l’orage calmé, nous partons à la recherche du restaurant « Salsa Suarez », recommandé par un Québécois, Normand (c’est son prénom !), rencontré un peu plus tôt au bar-snack du coin. Il vient à Varaderos depuis 22 ans ! Et effectivement, Normand a été d’un excellent conseil puisque nous nous sommes régalés ! Mojito et daïquiri, penne al pesto pour Roro et Filete de Pescado Salsa de Dijon pour ma part. Un peu déçus par le dessert gâteau avec glace au tiramisu pour Roro, cake à l’orange pour moi. Café cubain, excellent et digestif maison offert par le patron à la demande de Normand, qui est apparu au restaurant un peu plus tard. Ce fut une agréable soirée !

Bon bah voilà, nous sommes à l’aéroport de La Havane en partance pour Lima. Nous avons passé une bonne fin de séjour à Cuba. Il a fait beau et chaud, nous avons trouvé des logements très sympathiques, l’eau était super bonne, nous avons repris de belles couleurs, bien mangé et bien bu (enfin raisonnablement).

En conclusion de ce séjour, pour ma part, j’ai été quelque peu déçue par Cuba. J’ai trouvé notamment que les grandes villes étaient sales, et par conséquent sentaient mauvais mais également odeurs d’essence assez régulières. Par contre, nous avons particulièrement apprécié les villes de Trinidad, Vinales et Varadero et sa plage paradisiaque. Enfin, même si nous avons trouvé les Cubains envahissants (« Taxi, Taxi ! »…), les personnes chez qui nous avons vécues étaient toujours très aimables et accueillants. Et c’est une des choses que nous avons trouvées des plus sympathiques ! Pour finir, un conseil, les Cubains prennent les touristes pour des vaches à lait. Alors, surtout, ne pas hésiter à négocier et à imposer son prix : hébergement, taxi, repas…

HASTA LUEGO !