Et c'est reparti pour un petit tour !

Après avoir réalisé un joli voyage de 8 mois autour du monde, nous avons longuement réfléchi avant de définir notre nouvelle destination de vacances.

Notre choix s'est porté sur le Monténégro, après consultation des destinations à faire au mois de septembre.

Dimanche 6 septembre

Ca y est! C'est l'heure des vacances !

Thierry, le papa de Romain, passe nous prendre à l’appart vers 9h.

Notre avion décolle à 11h20 et nous devons au préalable imprimer nos billets d’avion et enregistrer nos bagages.

Nous avons une escale d’un peu plus de 6h à Rome… Eh oui, économie d’argent ne veut pas forcément dire économie de temps…

Arrivés à Rome, nous récupérons nos bagages, allons grignoter un morceau (une pizza tant qu’à faire) puis nous allons nous installer au soleil près d’une fontaine à l’extérieur de l’aéroport.

Nous devons de nouveau imprimer nos billets d’avion et enregistrer nos bagages mais ne pouvons le faire au plus tôt que 3h avant le décollage.

Vers 16h30, Roro émerge d’une petite sieste et avant d’aller enregistrer nos bagages, nous enlevons les étiquettes de nos valises et là, stupeur ! Roro s’aperçoit que la valise qu’il a récupérée n’est pas la sienne….. Sacré Roro ! Et c’est parti pour une course effrénée à la recherche du bagage perdu ! Nous ne savons pas si la valise est toujours à tourner sur le tapis ou si elle est déjà partie pour une destination inconnue….

Roro est seul à être autorisé à passer le contrôle pour aller récupérer son bagage. Je vais donc l’attendre pendant plus d’une heure, en me demandant si nous allons récupérer ou non ce fameux bagage !

Roro revient, m’informe que son « bagage » est dans le train. En effet, l’autre voyageur a préféré garder la valise de Romain avec lui comme « assurance ». Nous parviendrons à récupérer nos affaires une demi-heure avant la fermeture du check-in ! Ouf !

Nous nous rendrons compte un peu plus tard que l’autre voyageur a tenté de joindre Romain via son facebook, mail, etc… pour l’informer qu’il y avait erreur sur les bagages !

Bon, une bonne chose de réglée mais quelques sueurs froides !

Nous nous enregistrons donc pour notre vol de 19h25 direction Podgorica mais une fois devant la porte d’embarquement, le tableau des vols indiquent un retard de 1h30… Et ça continue !

Nous avons réservé une nuit via Airbnb et la personne qui nous loue son appartement doit venir nous chercher à l’aéroport. Nous arrivons malgré tout à le prévenir de notre retard, qui au final, sera de 2h au lieu d’1h30… Les vacances commencent bien !

Arrivés à Podgorica, le gars nous « accueille ». Enfin, façon de parler… Il ne décroche pas un mot de tout le trajet, nous montre rapidement l’appartement et nous informe que finalement, il ne pourra nous ramener à l’aéroport le lendemain matin comme prévu pour aller récupérer notre voiture de location… Il a malgré tout la délicatesse d’appeler un taxi pour le lendemain matin et au final, cela nous reviendra moins cher que de lui payer la course !

PS : en plus, nous n’avons pas eu d’eau chaude dans la douche !

Lundi 7 septembre

8h30 : le taxi est là ! Nous récupérons notre voiture de location, une petite Polo, et décidons de partir vers la Baie de Kotor. Nous faisons une courte halte à Petrovac, jolie baie avec son petit port de pierre. L’eau claire nous pousse à aller tremper nos pieds pour goûter l’eau mais pour y parvenir, il faut déjà réussir à se faufiler entre les serviettes agglutinées sur ce petit bout de plage. Nous nous rendrons rapidement compte que toutes les « plages » au-delà de la ville d’Ulcinj sont petites et faites soit de galets, de cailloux ou de dalles de béton. Rien à voir avec nos magnifiques plages bordelaises ;-)

Nous reprenons la route vers Kotor, traversons les montagnes pour rejoindre la baie. Edifiés à partir du IXe siècle, les remparts massifs de la ville grimpent à l’assaut des parois rocheuses abruptes en surplomb (dixit le Lonely Planet). Nous nous baladons à l’intérieur des murailles, traversons des ruelles pavées et atterrissons sur des places bordées d’églises et de boutiques… A l’extérieur des remparts, le port est envahi de bateaux de croisières et autres voiliers.

La Baie de Kotor

Cathédrale Saint Tryphon

Nous poursuivons notre route le long de la Baie en direction de Herceg Novi pour ensuite rejoindre Dubrovnik. Sur le chemin, nous nous arrêtons immortaliser Perast, petit morceau de Venise qui aurait dérivé de l’Adriatique et se serait ancré dans la baie. Deux îles particulièrement pittoresques émergent tout près de Perast. Sveti Dorde, la plus petite, est un récif naturel abritant un monastère bénédictin bâti à l’ombre des cyprès.

A défaut de Herceg Novi, nous logerons à proximité, à Igalo. Après avoir mis une bonne demi-heure à trouver notre « sobe » (chambre chez l’habitant), nous partons flâner dans cette petite station thermale. Il faut savoir qu’il y a un nombre infini de « sobe » ou « apartman » au Monténégro et qu’il n’est pas toujours évident de trouver celui que l’on a réservé faute de précision dans l’adresse par exemple ! De plus, les propriétaires ne parlent pas toujours anglais, le langage des signes est alors bien utile !

Mardi 8 septembre

Départ pour Dubrovnik. Nous craignons d’avoir une longue file d’attente à la frontière mais finalement, après 2 rapides contrôles des passeports et de la carte d’assurance de la voiture, nous arrivons à Dubrovnik vers 11h. Il fait très beau et très chaud ! Tous les stationnements dans la Vieille Ville (« Stari Grad ») sont payants et hors de prix. Nous décidons par conséquent de nous excentrer un peu, quitte à marcher ! Une fois franchie l’une des portes de la Vieille Ville, nous nous immergeons dans une foule de touristes de toutes nationalités. Malgré cela, nous ne pouvons ignorer les magnifiques rues en marbre et édifices baroques, encerclés des eaux magnifiques de l’Adriatique.

Pour la petite histoire, en 1991-1992, Dubrovnik fut bombardée par quelque 2000 obus. Tous les édifices endommagés ont été depuis restaurés.

La visite serait incomplète sans une promenade autour des remparts de la ville… Nous décidons, de par le prix d’accès aux remparts et le monde, que notre visite serait incomplète !

En milieu d’après-midi, nous rejoignons notre logement, près de la plage de Copacabana où nous ferons une halte pour nous rafraîchir. Une fois de plus, nous sommes un peu déçus de ces petites plages de « cailloux » malgré une eau claire et plutôt agréable.

PS : nous croisons énormément de Français, que ce soit en Croatie ou au Monténégro. Et on parle des touristes chinois !

PS2 : la monnaie croate est la kuna, nous avons donc dû échanger quelques euros !

Mercredi 9 septembre

Le vent a soufflé cette nuit. Le ciel est couvert mais il fait bon : 25°.

Une connaissance de Romain lui a conseillé de goûter à la cuisine bosniaque. Après une balade dans la Vieille Ville et ses alentours, nous déjeunons au Taj Mahal où nous dégustons des mets typiques : brochettes de dinde fourrée d’épinards et de champignons, accompagnées d’une pomme de terre au four et sa sauce pour moi, et pâte farcie de dinde et de veau à la crème pour Roro : un régal !

Nous reprenons la route pour le Monténégro après ce délicieux repas.

Nous souhaitons rejoindre le Mont Lovcen, via la Serpentine, route étroite qui grimpe sur 17 km en une succession de 25 virages, et qui compte parmi les plus beaux itinéraires du Monténégro. Nous logeons donc à Raganovici, à proximité de Kotor, afin de rejoindre cette route aux aurores dès le lendemain matin. Une fois de plus, nous avons quelque difficulté à trouver notre hébergement… Heureusement, sa devanture jaune nous facilitera un peu les choses !

Jeudi 10 septembre

La pluie est tombée dans la nuit et les montagnes se réveillent sous les nuages… Notre expédition semble compromise. Le temps prévu par la météo est à la pluie pour aujourd’hui. Nous changeons donc nos projets et décidons, quitte à perdre une journée, de faire la route jusqu’au Parc du Durmitor, à environ 3h au Nord de Kotor.

La Baie de Kotor

Sveti Dorde et Gospa od Skrpjela

Aux abords de Niksic

Le thermomètre descend au fur et à mesure de notre avancée pour finalement atteindre 8.5° !!!

Je troque vite mon short contre un jean et des chaussettes !

Notre petite voiture de location peine un peu dans les côtes et nous mettrons finalement environ 3h30 pour atteindre Zabljak, principale porte d’entrée du parc, qui se situe à l’extrémité est du massif. Cette petite localité, la seule à l’intérieur du parc, n’a rien de séduisant mais elle possède restaurants, supermarché et hébergements, regroupés autour de la place centrale, c’est-à-dire du parking. Après avoir dégusté une bonne pizza bien chaude, nous nous rendons à notre guest house réservée pendant le repas et où nous passerons l’après-midi, emmitouflés dans la couette ! C’est l’été bon sang !

Le soir, nous daignons mettre le nez dehors afin de manger quelque chose de chaud ! Nous nous rendons donc dans un petit restaurant typique, aux vitres embuées. Nous rentrons dans une ambiance enfumée… Il faut savoir qu’il n’est pas interdit de fumer dans les lieux publics au Monténégro. Après avoir mangé une omelette et une salade de crudités pour ma part un kebab et une omelette pour Roro, nous en ressortirons embaumés de la tête au pied !

Nous rejoignons notre chambre, après avoir traversé les couloirs ornés de poupées et de nounours. Bouhhhh !!!!

Radio intégrée dans la tête de lit (enfin, ce n'est que décoratif car elle ne fonctionne pas!)

Vendredi 11 septembre

Nous nous levons aux aurores, déjeunons dans une cuisine frigorifique !, afin de rejoindre comme convenu le parc national du Durmitor. Le ciel est chargé de brume, difficile d’apercevoir les cimes des montagnes… Nous craignons que notre expédition ne soit remise en question. Après avoir enfilé 2 pulls et nos impers, nous partons à la découverte de ce fameux parc. 
Nous nous baladons autour du Lac Noir et à travers les montagnes, qui, au fur et à mesure de la matinée, laissent transpercer les rayons du soleil. 

Après 3h de randonnée, nous faisons une petite pause pour reprendre des forces puis partons vers l’extrémité nord du parc au sommet du Curevac, à quelques 1 600 m d’altitude, afin d’observer le canyon de la Tara. 

Puis, nous reprenons la route vers Cetinje, afin de rejoindre le Mont Lovcen le lendemain. 

Sur le trajet, nous apercevons, encastré dans la paroi d'une falaise qui domine la vallée de Zeta, le Monastère d'Ostrog, qui est le site le plus important du Monténégro pour les chrétiens orthodoxes. 

Arrivés à Cetinje, notre « appartement » semble de prime abord plutôt sympathique mais c’était bien avant de découvrir la salle de bain, qui nous a quelque peu rappelé de mauvais souvenirs de notre tour du monde…

Samedi 12 septembre

Depuis Cetinje, nous rejoignons donc le parc national du Lovcen. Le Mont Lovcen (la « montagne noire » qui culmine à 1 749 m), auquel le Monténégro doit son nom, est le bastion de la résistance contre la domination ottomane. Les deux tiers des 6 220 hectares du parc sont recouverts d’une épaisse forêt où prédomine le hêtre noir, lui conférant cette silhouette sombre. 

Au sommet du pic Jezerski (1 657 m), trône l’imposant mausolée de Pierre II Petrovic Njegos, poète et prince évêque, véritable héros national. En haut des 461 marches (on ne les a pas comptées mais mes jambes l’ont bien senti !), l’entrée est gardée par deux géants de granit. Sous une voûte en mosaïque dorée, le héros du pays repose entre les ailes d’un aigle.

Allez Roro! Plus que 238 marches! C'est bon pour ta rééducation !

A l’arrière du mausolée, un sentier conduit à une plateforme circulaire depuis laquelle nous avons pu admirer un spectaculaire panorama. 

Nous décidons ensuite de retourner à Kotor via la petite route du Lovcen, surnommée la Serpentine. Cette route étroite qui s’étend sur 17 km ne compte pas moins de 25 virages successifs en épingle à cheveux! Il faut garder son sang-froid mais la vue en vaut la peine !

Toc toc toc! Qui est là?

La Baie de Kotor depuis la Serpentine

Nous terminerons notre journée à Sveti Stefan, ville nouvelle qui s’est développée sur le rivage mais nom initialement donné à une petite île recouverte de maisons de pierre au toit de tuiles, construite au XVe siècle. Depuis les années 1950, cette île a été nationalisée et transformée en hôtel de luxe. L’île est accessible par un petit pont mais uniquement pour les résidents. L’entrée de ce pont est bien gardée ! N’entre pas qui veut ! Pour vous faire une idée, le droit d’accès à la plage de cet hôtel s’élève à 75€ par personne! On ne va pas chipoter, nous préférons nous installer non loin de là, sur une petite plage de galets.

Vue depuis la terrasse de notre petit appartement

Dimanche 13 septembre

Avant de reprendre la route vers le Sud du Monténégro, nous faisons une halte à Budva, lieu emblématique du tourisme monténégrin, notamment pour flâner dans sa charmante Stari Grad (« vieille ville »). Sorte de mini-Dubrovnik aux rues pavées de marbre dont les remparts se dressent au-dessus d’une eau limpide, la vieille ville est le plus bel atout de Budva. Autrement, Budva est un peu le Saint-Trop’ du Monténégro avec ses nouveaux riches qui amarrent leurs yachts somptueux dans la marina jouxtant la vieille ville. Dans sa continuité, des plages, envahies de transats accolés les uns aux autres et bien évidemment payants. Les places sont chères autant pour les bains de soleil que pour les serviettes !

Accès à la plage depuis la Vieille Ville

Nous poursuivons notre route toujours en quête d’un petit coin isolé où nous pourrions nous installer sur le sable fin, faire du snorkeling… Mais décidément, ces petits coins de paradis semblent rares au Monténégro… 
Ce soir, nous nous arrêtons à Ulcinj : petit aperçu de l’Albanie sans même franchir la frontière (la population compte 61% d’Albanais dont 68% de musulmans). En traversant la ville pour rejoindre notre logement (que nous aurons une fois plus du mal à trouver !), on observe des minarets qui côtoient une sculpture socialiste, le tout dominé par les remparts imposants de la vieille ville. Nous y serons accueillis par une vielle dame,  ne parlant pas un mot d’anglais mais avenante et tout à fait à l’image que l’on peut se faire des vieilles dames slaves.

Vue depuis la terrasse de notre appartement ;-)

Demain, l’objectif est de rejoindre Velika Plaza (grande plage) qui commence à 4 km au Sud-Est d’Ulcinj et qui s’étire sur 12 kms de sable ! Peut-être enfin les vacances !

PS : mauvaise surprise au réveil : une invasion de fourmis dans notre sac de linge sale !!!

Lundi 14 septembre

Avant de partir vers ces étendues de plage, nous nous baladons dans la vieille ville d’Ulcinj. Nous remarquons que la plupart des villes du Monténégro se ressemblent : elles ont une « stari grad » (vieille ville) faite de remparts et de ruelles pavées. Mais cela a malgré tout beaucoup de charme.

Sur la route de Velika Plaza, se trouve le canal de Milena où nous faisons une halte. C’est ici que les pêcheurs locaux suspendent des filets à de longues cannes en saule fixées à des maisons en bois sur pilotis. Avis aux pêcheurs !

Enfin, la plage se profile : du sable à perte de vue (bon du sable noir mais c’est toujours mieux que des cailloux !) ; une eau transparente (et peu profonde ! Il faut aller très loin pour ne plus avoir pied !). Nous passons l’après-midi à nous faire dorer la pilule et trouvons pour la nuit, non loin de là, un petit mobil-home. Vive les vacances !

PS : Deuxième déconvenue de la journée : la douche dans le mobil-home fuit… l’eau a traversé la paroi et s’est faufilée sous mon sac de voyage dans la chambre…

NB : Le Lonely Planet recommandait le restaurant Misko à Ada Bojana, à quelques kilomètres de notre camping. Nous nous y sommes régalés ! Un risotto de gambas pour ma part et un bon poisson grillé pour Roro, tout ça au bord de la rivière Bojana qui sépare l’île d’Ada Bojana du reste du Monténégro.

Mardi 15 septembre

Programme du jour: 
Journée plage !!! Pique-nique, baignade, sieste, mots fléchés, bouquinage et kite-surf !

Mercredi 16 septembre

Programme du jour:
Snorkeling le matin, resto en bord de mer, plage l’après-midi et pizzeria le soir

Jeudi 17 septembre

Programme du dernier jour:

Snorkeling, resto sur les hauteurs puis retour à Podgorica pour rapporter le véhicule de location à l'aéroport.

Nous avons eu la chance de tomber sur un gars très sympa au bureau de location qui nous a gentiment déposés à l'appartement que nous avons loué pour la nuit. 

Au départ, nous avons eu un peu peur du quartier dans lequel se trouvait l'appart'. La rue était ponctuée d'immeubles un peu défraîchis... mais finalement nous avons été accueillis par deux frères très sympas et l'immeuble dans lequel se trouvait notre logement était sûrement le plus beau du coin. 
Un des deux frères sera notre taxi pour le lendemain matin. Notre avion décolle à 8h!

Enfin voilà, toutes les bonnes choses ont une fin.

Nous quittons le soleil, les 33° et les plages du Monténégro pour retrouver notre cher appartement d'Eysines.

En conclusion, nos impressions:
Pour ma part, j'ai été un peu déçue du Monténégro. J'en avais entendu de si belles choses que je m'attendais à quelque chose d'exceptionnel. Et je n'ai pu m'empêcher de comparer ce pays avec les destinations de notre tour du monde l'année précédente. 

 Ci-dessous les choses qui nous ont étonnées au Monténégro :

-          Les cartons sur les roues des voitures (apparemment, ce serait pour protéger les pneus du soleil);

-          Les fontaines à pastèques;

-          L'affichage des avis de décès sur des panneaux ou sur les arbres 

-          Les draps individuels sur un lit double

-          Les déchets partout…. (sauf dans l’eau !)

-          Le code de la route (pas d'arrêt au stop, se faire doubler par la droite, ...)



Pour finir:

Nos recommandations restaurants:

A Zabljak: 
Zlatni Papagaj: très bonnes pizzas pas chères (6€)
Konoba Luna:plats locaux, ambiance locale, prix plus que raisonnables

A Dubrovnik:
Taj Mahal: cuisine bosniaque

A Sveti Stefan:
Famelja Kentera: calamars grillés, spécialités pâtes et bœuf, gâteau aux pommes maison

Nos recommandations hébergements:

A Ulcinj: 
Residence Apartments / Apartments Hollaj

A Podgorica: 
Vicy's Apartment

A Sveti Stefan:
Oaza Guest House

Bon voyage !